vous tous qui peinez sous le fardeau

Ence temps-là, Jésus prit la parole : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Queton oreille se fasse attentive au cri de ma prière ! Des «révélations» largement relayées et commentées, encourageant la pratique à se répandre Des «révélations» largement relayées et commentées, encourageant la pratique à se répandre. Nicknames, cool fonts, symbols and tags for Deblocage De plus le service de la banque devait me rappeler a ma Musique: Frère Jean-Baptiste de la Sainte Famille, o.c.d.300 choristes dirigés par Charles Wattebled, Les Chantres de ParisEglise Saint-Sulpice, ParisTous d Obtenezle livre Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau de Pierre Descouvemont au format ePub sur E.Leclerc. voustous qui peinez sous le poids du fardeau. Il y a des épreuves pénibles à vivre, dont on a l'impression de sortir meilleur, plus fort, plus sensible à la misère d'autrui. Mais il y a des épreuves extrêmement lourdes dont rien de bon ne semble sortir : injustice et révolte sont les seuls mots qui peuvent exprimer l'insoutenable pour les personnes touchées. C'est à nonton the uncanny counter sub indo bioskopkeren. Venez à moi, vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau, et moi je vous procurerai le repos» [ I ] Que voilà une bonne nouvelle. Nous avons tant de chose à porter le poids de notre travail, de nos responsabilités, de nos inquiétudes pour nous-mêmes ou nos proches. A quoi peut s’ajouter aussi fardeau de l’âge, de la santé, ou qui sait, le tiraillement de ces veilles blessures qui ne sont toujours pas refermées. Il y a des moments, comme on dit, où on en a vraiment plein le dos». Quelle bonne chose que Jésus se propose de nous en délivrer! Mais Jésus ajoute aussitôt Chargez-vous de mon joug!» Quoi!! Nous charger de ton joug? C’est comme cela que tu prétends nous soulager? Nous devons déjà porter tant de choses, et il faudrait en plus de tout cela ton joug? Et puis, on voit d’ici à quoi il ressemble ton joug ne serait-il pas du genre poutre horizontale coupée d’une traverse verticale, le genre cruciforme? Très peu pour nous. Le soulagement, oui, mais le joug non! [ II ] Illusion de croire que l’on peut vivre sans porter le joug! Car nul ne peut tracer le sillon de son existence à moins de tirer derrière lui sa charrue, et nul ne peut tirer sa charrue si elle n’est attelée à un joug. Ici quelques précisions techniques s’imposent au sujet de ce qu’on appelle précisément un joug. Une chose est un joug, autre chose un fardeau. Pesante la charrue, et lourde la terre que le bœuf doit retourner. Si l’on ne veut pas qu’il épuise inutilement son énergie, la charrue doit être reliée à la partie la plus vigoureuse de l’animal. Supposons par ex. que l’on ait la mauvaise idée de relier la charrue à son pied, il se casserait; si on la reliait à sa gorge, la pauvre bête s’étranglerait. C’est pourquoi dans leur grande ingéniosité, les paysans ont inventé justement le joug cette pièce d’attelage que l’on fixe sur la partie la plus vigoureuse du bœuf sa tête. Or notez bien ceci si la charrue est lourde, de soi le joug ne l’est pas particulièrement. Toute la fonction du joug au contraire est de permettre au bœuf de tirer la charrue sans se fatiguer inutilement. Eh bien ce problème que les paysans ont résolu par l’invention du joug, chaque homme doit le résoudre pour lui-même. Tous nous avons des charges à tirer la charge d’une œuvre difficile à accomplir; la charge de la fidélité à nos engagements; les charges de nos tâches quotidiennes, parfois usantes dans leur monotonie; la charge de l’épreuve à affronter; la charges des soucis qui nous obsèdent toutes choses que nous sommes bien obligés de tirer si nous voulons continuer à avancer dans la vie en creusant notre sillon. Autrement dit, pour chacun de nous se pose un problème d’ergonomie que l’on peut formuler ainsi sur quel point de notre être fixer le joug pour ne pas nous épuiser à la tâche en dépensant inutilement notre énergie? Ou, pour dire les choses autrement, dans quel but devons nous fournir nos efforts? En vue de quoi supportons-nous ce que nous supportons? L’être humain a essayé de résoudre ce problème d’ergonomie de plusieurs façons – Les uns n’agissent qu’en vertu de leurs impulsions immédiates, de leurs envies, de leurs plaisirs au fur et à mesure qu’ils se présentent. Ceux là apparemment, ignorent les servitudes du joug. Mais en réalité le plaisir finit tôt ou tard par s’avérer tyrannique, non seulement pour les autres mais pour eux-mêmes. Et vient fatalement le jour on l’on constate qu’on n’a rien construit de durable, qu’on n’a fait de valable dans sa vie. – Pour d’autres, le joug consiste à agir pour se prouver à soi-même ou pour montrer aux autres qu’on est fort, qu’on est quelqu’un de bien, qu’on est mieux que les autres. De défi en défi on peut ainsi mener fort loin sa charrue et accomplir des exploits. Mais vient fatalement le jour où l’épreuve plus forte que nous, finit par briser le joug de l’orgueil. Alors comme une bête de somme épuisée, on s’effondre lourdement sur le sol. Le désespoir. – Pour les autres, le joug est le sens du devoir. Loin de moi l’idée de médire du devoir, mais si le sens du devoir est le seul motif qui nous fait avancer, on finit par s’aigrir et se dessécher complètement. [ III ] Prenez mon joug, mettez-vous à mon école car je suis doux et humble de cœur» Jésus ne dit pas qu’il est venu nous décharger de tout fardeau. Comme tous les autres, le chrétien doit tirer le poids de ses responsabilités, de ses soucis, de ses épreuves, de ses échecs. Et puis, il faut bien le reconnaître que le chrétien doit tirer des fardeaux de surcroît qu’ignorent les autres hommes. Nous le savons bien l’Évangile nous commande la fidélité au Christ, le pardon des offenses, l’amour du prochain et même l’amour des ennemis, toutes choses qui peuvent s’avérer particulièrement pesantes. Seulement ce qui peut donner la force de porter tout cela, le joug qui nous permet de tirer de si lourdes charges n’est autre que l’amour pour le Christ. Tout entreprendre, tout supporter par amour pour Jésus, doux et humble de cœur tel est le joug qui peut rendre tout fardeau léger. Nous le savons d’expérience quand on aime vraiment quelqu’un, on est prêt à tout faire pour lui. De quels exploits surhumains, de quelles folies invraisemblables est capable l’amoureux! L’amour rend la vie plus légère, car l’amour dissout la pesanteur de nos égoïsmes, il relativise les difficultés qui paraissaient autrefois insurmontables, il permet de traverser victorieusement les épreuves; et tout cela l’amour le réalise parce qu’il nous fait vivre et agir pour la personne que l’on aime. Mais le prodige le plus étonnant de l’amour, c’est qu’il pousse l’amoureux à se charger lui-même du fardeau de l’être aimé. Et c’est ainsi que Dieu, follement épris de sa créature, en est venu à prendre chair pour porter avec nous le fardeau de notre humanité. Dès lors qu’on s’applique à méditer sur le fol amour qui a conduit Dieu à de telles extrémités, comment ne pas être remué jusqu’aux entrailles par la douceur et l’humilité du Verbe fait chair? Comment ne pas désirer prendre sur nos épaules le joug de son amour? Aimer allège toute nos charge, mais être aimé à ce point donne des ailes. Au lieu de peser sur nos épaules, c’est comme si ce joug nous saisissant par les épaules soustrayait l’âme aux pesanteurs de la terre la tirait vers le ciel. Certes, cette terre nous ne la quittons pas, et le fardeau, il nous faut toujours le tirer. Mais on sait alors que Jésus en personne le tire avec nous, et cela change tout. Trop beau pour être vrai? Alors une simple question comment cette femme dont on parle beaucoup en ce moment a-t-elle pu supporter le poids de 6 ans de captivité, 6 ans de brimades, de menaces, d’angoisse, au fin fond de cette forêt de Colombie, et cela sans jamais céder à la haine, sans rien perdre de cette dignité que nous avons pu voir l’autre jour sur son visage? Le joug qui lui a permis de porter tout cela, vous en avez tous vu des signes multiples ce chapelet autour de son poignet, ce chapelet qu’elle a confectionné elle-même grain par grain. Le signe de ce joug, vous l’avez vu aussi lorsque sitôt arrivée à l’aéroport, avant toute parole, elle a tracé le signe de la croix. Venez à moi, vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau, et moi je vous soulagerai ».Mt 11, 28 Le Sabbat a été fait pour l’homme et non l’homme pour le Sabbat © August Rush Tel fut l’appel de Jésus à ceux qui peinaient sous le joug de la loi, des commandements et des enseignements. Cet extrait de l’évangile se passe un jour de sabbat. Les disciples ont faim. Ils arrachent les épis du champ. Au regard des pharisiens, leur geste équivaut à celui d’un moissonneur; or moissonner » est l’un des 39 activités interdites le sabbat. Pour les pharisiens, la vie se résume à une question de faire ou de ne pas faire. Mathieu présente Jésus comme maître du Sabbat qui pose l’amour miséricordieux comme principe premier. C’est la miséricorde que je désire, et non les sacrifices » v. 7. Jésus libère d’une approche religieuse » de la foi qui place les interdictions au centre et qui fait ployer les gens de foi sous le fardeau. Venez à moi »; Jésus recentre la loi des commandements à l’essentiel Dieu et son désir de rendre l’homme libre. Je te propose la vie et la mort » Dt 30, 15. C’est à nous de choisir qui est au centre! Évangile selon saint Matthieu 11, 28-30 Sainte du jour Notre-Dame du Mont Carmel En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. » Prière L’enfant prodigue de ton cœur que je suis, ô Père, revient vers toi, et se blottit en Jésus, ton Fils bien-aimé. J’ai confiance en toi, car tu n’es pas un dieu lointain, mais tu es proche, seul et unique Dieu, présence parfaite de ton Être, source de toute existence. Tu es tout amour et tout providence, tu es toujours là. Je t’aime comme un fils réconcilié avec son père et je te loue de toute ma vie pour te rendre familier parmi mes frères et sœurs. Amen. Demande Ô Jésus, doux et humble de cœur, rends mon cœur semblable au tien. Réflexion Venez à moi … »Animé d’une ardente pitié pour nos peines et soucis, Jésus nous invite aujourd’hui à nous approcher de lui qui s’est rendu proche. Entrons dans la sphère de son intimité et écoutons dans sa respiration le souffle de la plus tendre consolation. Pourquoi m’est-il si difficile de m’approcher, d’entrer et d’écouter ?Je dois me résoudre à déposer mon fardeau pour passer par la porte étroite. Pourquoi est-ce que je ne lâche pas ? C’est comme si je prenais mon fardeau comme ma véritable identité et sa Parole comme une utopie. Est-ce que je me méfie de son amour gratuit comme s’il était intéressé ? Devenez mes disciples. »Jésus nous propose son joug en échange de nos fardeaux. Est-ce que je le veux vraiment ? Prendre le joug avec Jésus implique concrètement de se détacher non seulement de quelques aspects de la vie, mais de renoncer à tout pour le suivre. C’est avant tout une décision de laisser sa volonté propre et de se laisser idéal est-il réservé seulement aux prêtres et aux consacrés ? L’Évangile concerne tous les baptisés. La vie monastique ou le mariage en sont ensuite les formes de réalisation, selon la vocation Celui que veut sauver sa vie la perdra, mais qui perd sa vie à cause de moi la trouvera. » Mt 16, 25 Je suis doux et humble de cœur. »Avons-nous une idée claire de la vertu d’humilité ? Dieu éternel et tout puissant se cache dans l’humanité de Jésus. Où est le bras puissant » de Dieu qui devait écraser l’ennemi de son peuple ? Le Fils éternel du Père se laissera clouer en croix, alors qu’à lui est destinée la création tout entière !Le cœur de Jésus est le reflet du visage de Dieu. Dieu ne veut pas nous convaincre par la force ni nous faire peur. Il veut susciter notre oui » libre et confiant et vaincre le mal par le bien. Obtient-on la paix et la réconciliation en rajoutant du conflit ? Y a-t-il une place pour la peur ou la colère dans le Royaume des cieux ? Dialogue avec le Christ Je t’aime, ô Jésus, quand je te vois souffrir pour moi. Laisse-moi rester près de toi pour entrer en confiance dans le dialogue intime de mon âme avec toi. Je t’offre mon cœur, mon âme, mon esprit, mon temps et mes désirs, afin qu’ils soient configurés à ceux de ton divin Cœur et ainsi je puisse te représenter de façon adéquate à ceux qui ne t’ont jamais reconnu. Résolution Visite dans une église ou communion spirituelle avec Jésus, pour une rencontre spirituelle intense avec lui. Père Jaroslav de Lobkowicz, LC Le temps du Carême de l’année C nous donne à entendre l’évangile selon Saint Luc. C’est un temps privilégié pour nous laisser toucher par la miséricorde de Dieu et revenir vers lui. Nos célébrations revêtent alors un caractère plus sobre afin d’aider l’assemblée à entrer davantage dans le silence et la prière. Pour donner une unité et une couleur à ce temps liturgique, on essaiera de choisir un ou deux ordinaires communs et sobres aux messes du temps du Carême. On soignera particulièrement le temps de la prière pénitentielle. On pourra mettre en valeur le psaume en proposant à l’assemblée de psalmodier sur des airs simples en alternance avec le psalmiste. L’idée de choisir un chant-phare » permet aussi de colorer ce temps liturgique bien particulier. Des idées de chants-phare On peut choisir choisir et varier les couplets du chant choisi en fonction des lectures Rends nous la joie de ton salut G268 Vous tous qui peinez sous le fardeau , frère Jean-Baptiste du Jonchay Au désert avec toi Jésus Christ, G 52-81 Pendant le Carême, on omet le Gloria et on peut choisir de développer particulièrement la préparation pénitentielle Messe de Saint François Xavier , AME, Chemin Neuf Jésus berger de toute humanité G310-1 Pendant le Carême, on omet l’Alléluia afin de le laisser éclater à Pâques. On peut acclamer l’évangile par Gloire au Christ, parole éternelle du Dieu vivant Parole éternelle du Père GU 13-94 Cna 219 un verset est prévu pour chaque dimanche de Carême Pain de Dieu pour notre marche U 11-21 Ordinaires de la messe Messe de la Miséricorde AL 50-64 Messe de la Réconciliation AL 137 Messe du Partage A23-08 Messe de San Lorenzo Messe de l’Hermitage Communion Pour que l’homme soit un fils GP 297-1 C’est toi Seigneur, le pain rompu D 293 Envoi On peut clôturer les célébrations du Carême par un sobre morceau de musique. Si l’on souhaite chanter, on pourra choisir Vivons en enfants de lumière G 14-57-1 Cna 430. Mercredi des Cendres Entrée Avec toi nous irons au désert GP229 Seigneur, ne nous traite pas G 60 T et M L. Deiss Cna 428 Au désert avec toi Jésus Christ On omet la préparation pénitentielle ce jour-là, l’imposition des cendres en tient lieu. Imposition des cendres Puisque tu fais miséricorde Z129-15 O Dieu saint, o Dieu fort GX 834 Revenez à moi de tout votre cœur GX 94 SYL K 94 Communion Tu fais ta demeure en nous D56-49 Changez vos cœur G162 Envoi silence Premier dimanche de Carême Entrée Avec toi nous irons au désert GP229 Au désert avec toi Jésus Christ G 52-81 Communion Prenez et mangez D52-67 Pain donné pour notre vie D 19-15 Envoi Orgue Deuxième dimanche de Carême Entrée Lumière des hommes nous marchons vers toi G128-2 Louange à toi, Jésus Transfiguré GX 220 Communion Voici le corps et le sang du Seigneur D44-80 En marchant vers toi Seigneur D 380 Action de grâce Pour que l’homme soit un fils GP297-1 T’approcher Seigneur G 22-68-6 Comme une biche qui désire l’eau vive Envoi musique ou orgue Vivons en enfants de lumièreTroisième dimanche de Carême Entrée Vous tous qui peinez sous le fardeau, frère Jean-Baptiste du Jonchay Rends nous la joie de ton salut Communion Pain donné pour notre vie D 19-75 Venez, approchons-nous IEV19-19 La sagesse a dressé une table D580 Envoi Peuple de l’Alliance G 244 CNA 425 Quatrième dimanche de Carême - Laetare Entrée Vous qui avez soif R507 X545 Il est vivant Rends-nous la joie de ton salut G 268 Puisque tu fais miséricorde Z 44-71 Communion Dieu nous invite à son festin IEV 12-10 La Sagesse a dressé une table D 580 Cna 332 En marchant vers toi Seigneur D 280 Envoi orgue, silence ou Vivons en enfants de lumière G14-57-1 couplets 5 et 6 Cinquième dimanche de Carême Entrée Vivons en enfants de lumière Rends nous la joie de ton salut Communion Venez, approchons-nous IEV 19-19 Communauté de l’Emmanuel Action de grâce Pour que l’homme soit un fils G 297-1 CNA 426 Grain de blé GX 510 Chemin Neuf Envoi Peuple de frères, peuple du partage T 122 CNA 57 Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 11,25-30. En ce temps-là, Jésus prit la parole Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l'as révélé aux tout-petits. Oui, Père, tu l'as voulu ainsi dans ta bonté. Tout m'a été confié par mon Père ; personne ne connaît le Fils, sinon le Père, et personne ne connaît le Père, sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler. Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. » Tout m'a été confié par mon Père » C’est la situation d’où nous parle Jésus. Il est dans cette relation qui lui donne toute son assise personnelle. Quel est donc ce tout » dont parle Jésus ? Un art, une manière d’être en relation… La louange est ce qui donne de regarder autrement chaque chose et chaque être, en les reliant à Celui qui les as créé, en les regardant sans aucun désir de possession mais en mesurant combien ce qui est là, m’est donné par un Autre. Le monde dès lors apparaît neuf, ruisselant de vie, se donnant, il n’est pas une ressource pour mon projet, mais un appel, un don pour tous que je reçois… Tout m’apparaît comme possibilité de lien, de relation, tout m’est ainsi confié… Tu l'as révélé aux tout-petits » Jésus vient au monde avec la seule conviction que tout lui a été confié, que tout est là pour faire lien avec le Père, il accepte d’être sans rien d’autre que cela, cette vision, cette attitude... Dès lors, tout ce qui lui arrive devient pour lui lieu de révélation, ouvre le champ d’un possible qui n’est pas tué par son propre pouvoir, forcément limité et en péril. Il trace donc dans la vie des hommes, une nouvelle voie qui n’est pas obscurcie par le fait de posséder et d’être ainsi possédé par un pouvoir. Il est libre, il respire, rien ne l’enferme. Il peut toujours revenir à Celui qui lui a tout confié. C’est à cette attitude qu’il nous invite en nous proposant de venir à Lui. Venez à moi » Il nous propose d’être avec lui simplement. D’entrer dans son propre mouvement, de quitter à vrai dire ce qui nous prive du repos, ce qui nous inquiète, la peur de ne pas réussir, de ne pas obtenir... Pour cela, il nous offre sa manière de vivre, son joug. Le joug est ce qui donne à deux animaux de trait d’avancer ensemble sur le chemin, de conjuguer leurs forces. Il nous propose de marcher à côté de lui pour que nous aussi nous puissions découvrir en nous celui qui vit vraiment, le tout petit » et non seulement celui qui peut » qui écrase celui qui veut et désire ». Celui qui peut » risque tellement d’enfermer celui qui veut » en chacun de nous… Jean-Luc Fabre, compagnon jésuite Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous

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